Il était une fois un homme noble nommé Michael qui tomba amoureux d’une charmante jeune fille appelée Sofia et lui fit une demande en bonne et due forme. Sofia le repoussa. Michael fut triste pendant trois jours et trois nuits, mais ensuite, il s’éprit d’une autre fille nommée Irina. Et elle aussi le repoussa.
Michael commença alors à vivre joyeusement et sans souci : il allait à la chasse et à la pêche sans permis, buvait de la bière et mangeait des chips au bacon, ne faisait pas la vaisselle et laissait traîner ses chaussettes partout dans l’appartement, ne rabattait jamais la lunette des toilettes et ramenait des filles chez lui.
Il ne regardait pas les séries à la télévision et n’écoutait pas Joe Dassin, il allait au supermarché quand il en avait envie, et quand il n’en avait pas envie, il restait allongé sur le canapé et se grattait comme une bête. Il passait l’aspirateur quand c’était sale, et non le samedi, et sortait les poubelles quand elles étaient pleines, et non le matin.
Il empilait les vieux journaux sur l’armoire. Et ne courait pas les magasins le 20 avril. Et il ne donnait même pas son salaire à personne, mais le dépensait pour lui-même, pour ses amis et pour diverses femmes. Comme il chantait des chansons thaïlandaises dans la salle de bain ! Et personne ne lui disait jamais de se taire, qu’il chantait faux. Il avait des nerfs solides, des boucles noires, une bonne vue et il n’avait jamais mal au cœur.
Et quand il eut 100 ans, il mourut de vieillesse, et non d’une quelconque maladie ulcéreuse. Il était allongé dans son cercueil, heureux et souriant, bien que tous autour pleuraient. Puis son corps fut incinéré.
- Puis son corps fut incinéré.
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J'écrirais plus, mais ma femme va bientôt revenir et je n’ai pas encore lavé la fenêtre, cuisiné des crevettes, battu les tapis, monté l’étagère dans la cuisine, aéré la chambre ni dit à Ruslan qu’il est un ivrogne, pour qu’il arrête de m’appeler avec son stupide football à la bière. Mais le conte s'est très bien terminé... Ah !